Football : La valse des limogeages se poursuit…

Football : La valse des limogeages se poursuit…

octobre 30, 2019 0 Par MBOLO Team

Comme il est de tradition chaque année, les entraineurs de football sont limogés par les présidents de clubs contre leur gré et généralement au mépris de la loi et, UMS de Loum détient le record.

Tenez : avant même de livrer la première rencontre officielle du championnat, Sokba Oumarou l’ancien patron du banc de touche de Apejes de mfou a été limogé, remplacé par le « pantin » Charlemagne Mbongo, son prédécesseur qui lui même a été remercié après la troisième journée. On annonce de ce côté, le retour de Jean Dieudonné Nké.

 Tonnerre Kalara club de Yaoundé: Djob Jacques et son adjoint Nkondjock ont été démissionnés comme prévu.

Cela se disait avant le début même de la compétition, Djob jacques n’irait pas au bout de son bail avec les noir et blanc de Mvog-ada. Cela s’est vérifié au lendemain de la troisième journée, après que l’équipe ait enregistré … son premier point. En effet, après la deuxième défaite contre Union de Douala à domicile 0-1, l’ancien patron du banc de touche de tonnerre, s’était plaint dans les médias qu’il ne comprenait pas pourquoi son président ne parvenait pas à payer les primes et le taxi aux joueurs et encadreurs alors qu’il avait le chèque de huit millions de francs à lui donné par la fédération. Cette sortie a eu l’effet escompté.

La troisième journée s’est soldée par un nul 0-0 contre l’oiseau du Sud, Colombe. Dans la soirée, un « ami » du coach Djob Jacques lui a soufflé tard dans nuit qu’il ne serait pas le bienvenu à la séance d’entrainements du lendemain matin et qu’il valait mieux qu’il reste chez-lui. Nouvelle qu’il prendra au sérieux et mettra en application. Ne parvenant pas à joindre son adjoint dont le téléphone était éteint, il attendra la suite des évènements. Ce dernier qui s’était assoupi se réveillera le lendemain et se rendra « au  » travail. A son arrivée, l’entraineur Nkondjock se rendra compte qu’il y avait quelque chose d’anormal. Il remarqua la présence de Sylvanus Kwekep et des attitudes qui lui ont fait comprendre  qu’il n’avait pas de place. Il fera ses clics et ses claques pour le quartier. Les évènements se sont déroulés lundi matin.

Sans attendre, les deux techniciens ont annoncé la tenue d’une conférence de presse qui s’est tenue ce mardi 29 octobre au quartier Essos à Yaoundé. Ils ont raconté les circonstances de leur départ et de ce qu’ils comptent entreprendre comme démarche pour rentrer dans leurs droits. Au cours de cette rencontre avec la presse qualifiée de « rencontre-vérité », ces deux techniciens ont fait la genèse de leur bail qualifiée d’ « aide  » à leur « ami », du management de  cette équipe et du mauvais traitement à eux infligé ainsi qu’aux joueurs qu’ils ont amenés. « Essomba Mani venait me supplier généralement à la maison autour de 23 heures, se cachait aux séances d’entrainements par ce qu’il n’avait rien à donner aux joueurs. Je lui ai permis d’avoir 25 joueurs sans dépenser le moindre franc. Il ne peut pas diriger une équipe par ce qu’il n’a pas d’argent » dixit Djob Jacques.

Sur la question de savoir si dans cette « aide » apportée à un « ami » il avaient néanmoins signé un contrat et ce qu’ils entendent concrètement faire, les deux techniciens répondent que ce sont eux qui ont engagé les joueurs à cette compétition et que licence d’entraineur fait office d’engagement et de contrat. Ils comptent porter cette affaire auprès à la Fifa, certainement au TAS et à la chambre des litiges de la fédération. Cette conférence de presse était agrémentée par des anecdotes qui n’ont pas manqué d’intérêt notamment sur les basses manœuvres orchestrées par certains proches du président du Tonnerre de Yaoundé. 

Espérons que cette sortie par la petite porte de ces deux techniciens servira de leçon à leurs autres collègues et que la saignée du bal des limogeages des entraineurs prendra fin.

Etienne-Didier ONANA(c)mbolocameroon.com  

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