Para sport : compétition sauvée, ils s’expriment au sortir de la 2ème édition des meetings internationaux d’athlétisme pour déficients

Rendu au terme de la 1^ère compétition qui s’est déroulée au complexe sportif d’Olembé et qui, a été sauvée par la présence de deux délégations dont celle du Cameroun et de la Guinée Équatoriale, les acteurs se sont prêtés aux jeux des questions et réponses à notre micro.

Tsala Bebene Chantal, para athlète camerounaise médaillée d’or du 400 m dame :

« J’aime compétir, ma maman m’a demandé que je remporte une médaille d’or et c’est ce que j’ai fait. C’était bien, ce qui m’a motivé c’est ma mère et mon coach madame Constance qui m’a entrainé. »

Jean Marie Aleokol, président de la fédération camerounaise des sports pour déficients intellectuels (FECASDI) :

« Je voudrai d’abord commencer par exprimer ma satisfaction par rapport à cette compétition parce que vous ne pouvez pas savoir la joie qui m’anime en ce moment où nous clôturons cette compétition, tout simplement parce que, dans un premier temps, la compétition a été sauvée. Après les rapports que nous allons envoyer à notre fédération mondiale VIRTUS, je pense que cette compétition sera pérennisée au Cameroun. Le Cameroun va d’avantage organiser. Et ce qui concerne le bilan, on dira qu’il est positif.

Vous avez vu certains ont amélioré leurs performances surtout chez les filles où nous avons vu par exemple notre athlète Dogmo Élodie, trisomie 21 pour ne pas dire syndrome de down, qui a battu sa rivale d’antan et s’est classée 2^e dans sa compétition. C’est pour dire qu’il y a eu évolution. Tout ce que nous demandons c’est que les pouvoirs publics nous accompagnent pour organiser d’avantage les compétitions au Cameroun et en Afrique pour les africains car, on ne peut pas aller en compétition mondiale ou internationale si on n’a pas un certain nombre d’activités  dans les muscles. C’est pour cette raison que nous voulons augmenter le nombre de compétitions pour compléter ce vide qui est constitué par le manque  de compétitions en Afrique, pour le mouvement sportif pour que les personnes  vivant  avec une déficience intellectuelle aille de l’avant. 

Le Cameroun doit garder son leadership. Nous sommes leaders  en matière de développement du sport pour déficients intellectuels. Vous voyez, cela s’est ressenti , il y a des pays qui se sont annoncés , qui ont envoyés leurs fiches de participation, l’intention  de participer mais  qui malheureusement à la dernière minute n’ont pas pu débloquer les sommes nécessaires pour venir  au Cameroun. Encore que le Cameroun  est toujours en train d’organiser. Ca veut dire  que nous maintenons notre leadership et il est simplement question d’aller d’avantage  challenger aux  niveaux continental et mondial. »

Félix EYEBE © Mbolo Cameroon