Corruption dans le football camerounais : La côte d’alerte….

Ils se plaignent du « foirage » depuis un moment déjà mais d’autres, sans doute fatigués ou sceptiques ont vraisemblablement succombé au risque et décidé de se servir. Des cas de corruption seraient-ils aussi flagrants et nombreux ?

Il y a quelques jours, le président de la ligue régionale de Football du Centre, Aimé Léon Zang signait une note suspendant provisoirement, un de ses proches collaborateurs. Celle-ci intervenait à la suite d’une série de voices ( enregistrements téléphoniques) de quelques acteurs les mettant en scène.

Cette décision arrive au moment où les championnats professionnels Élite 1 et 2 tirent à la fin de la la première phase. Celle devant amener aux play-off et play-down pour la détermination des équipes reléguées ou promues. Les observateurs avertis s’interrogent sur certains résultats enregistrés par certaines équipes et la mauvaise qualité du jeu produit. Dès équipes flamboyantes au départ qui deviennent subitement en panne et manque d’inspiration. On refuse de gagner un match pour favoriser telle équipe au détriment de telle autre. Certains spectateurs se montrent indignés et menacent de ne plus  » jeter l’argent pour assister à des matchs arrangés ».
Ce qui se passe dans le Centre, en Élite 1 et 2 se passe aussi dans les autre régions. Tous les maillons de la chaîne sont concernés ( Arbitres, présidents de clubs, officiels techniques voire les hommes de médias).

Annonce

Loin de nous la prétention de vouloir jouer aux moralisateurs. Nous nous inscrivons dans la logique de sensibilisation et d’avant-gardistes.
Nous espérons n’avoir frustré personne. A l’heure où un vent nouveau semble vouloir souffler sur  » notre sport roi », il est loisible de diminuer à défaut d’éradiquer cette gangrène qui a des conséquences néfastes.

Au lieu de dépenser l’argent pour corrompre les arbitres, les présidents de clubs devraient le donner à leurs propres joueurs pour leur bien être.

Etienne Didier ONANA (c) www.mbolocameroon.com, « grenier de l’information au pays des Lions Indomptables«