Que disent les vainqueurs de la première édition des Masters du semi-marathon Nkul-Nnam?

Que disent les vainqueurs de la première édition des Masters du semi-marathon Nkul-Nnam?

décembre 18, 2019 0 Par MBOLO Team

Le premier acte de  la compétition réservée au Masters  s’est tenu à l’esplanade de l’hôtel de ville de Yaoundé  le samedi 14 décembre 2019.

Les athlètes sont venus des quatre coins du  triangle national ont  honoré   ce premier rendez-vous  dans les trois catégories qui ont été arrêtées par les organisateurs à savoir : le semi marathon de 21 km, le 10 km et la marche populaire.

Au terme de la compétition qui s’est achevée par la  remise des récompenses et  des parchemins aux participants, ces derniers ont exprimé leur sentiment ….

Tevoufe Henri Yves, médaillé d’argent dans la catégorie 50-55 ans

«Je suis très content d’être médaillé  d’argent, j’ai travaillé  dur  pour être  à ce niveau. Il n’y a pas  eu de différence entre nous parce que nous sommes d’abord des  coureurs de fond, alors quand on aborde  ce genre d’épreuve nous devons faire comme quand on était jeune. Pour réussir  à ce genre de compétition, il faut travailler très dur  et pour garder mon rang pour la 2e édition je dois travailler plus dur qu’avant».

Tanangue Étienne, médaillé dans la catégorie 75-80 ans, 35 fois médaillé dans toute sa carrière

«Je suis très content  que cet événement sportif soit organisé. Comme c’est la 1ère édition j’ai tenu  à participer. J’ai fait  l’effort de terminer en beauté car c’est dans ma nature de ne pas abandonner les compétitions».

Léonie Paulette Etong, présidente des Masters et promotrice de l’événement (voir image d’illustration)

«Je pense que le pari est réussi pour cette 1ère édition parce que   ce n’était  pas évident de réunir autant de vétérans. J’avais un peu peur qu’au cours de  cette compétition  qu’on puisse avoir un cas et heureusement Dieu merci  on a l’a bien  fini. On a fêté ensemble, on n’a pas eu de cas majeur  et on ne peut être  que content d’avoir organisé un évènement pareil.

L’objectif visé était d’organiser une compétition qui rassemble tous les masters parce qu’en Afrique et au Cameroun le sport des masters n’est pas encore connu. Il fallait organiser une compétition comme celle-ci pour promouvoir cette discipline  pour qu’enfin  on soit sûr qu’elle  au Cameroun  et que ces derniers peuvent être compétitifs comme ce matin ».

Le Nkul  (tam-tam en langue Fang-Beti) a vraiment retenti dans la cité capitale et le prochain rassemblement du genre aura lieu en fin d’année 2020 si rien ne change.

Félix EYEBE ©