Lancement du championnat d’arrondissement de Mbandjock: ils ont dit…

Lancement du championnat d’arrondissement de Mbandjock: ils ont dit…

juillet 26, 2022 0 Par MBOLO Team

Le coup d’envoi du championnat de vacances organisé cette année à Mbandjock a été une occasion de faire connaissance avec ceux qui font vibrer cet arrondissement aussi bien sur les plans sportif qu’administratif. Il s’expriment au micro d’Etienne Didier Onana – Mbolo Cameroon.

Georges Boris Matti (capitaine de TP Metsim, vainqueur du match d’ouverture)

Quelles sont vos impressions à l’issue de ce match?

« Avant de répondre à la question, nous allons d’abord dire merci, un grand merci à Mme le maire qui est notre maman parce que vraiment, nous sommes tellement contents, fiers de l’initiative qu’elle a envers les jeunes et nous comptons que ce championnat se déroule bien. Pour la suite nous pensons que ce championnat a bien débuté et qu’il va se terminer dans de bonnes conditions. »

Aujourd’hui vous avez battu parce que vous étiez supérieurs et après avoir manqué beaucoup de buts…

« Oui, nous n’allons pas dire que nous étions supérieurs parce que sur le terrain ça chauffait et nous allons juste dire que c’était pour nous. »

Le niveau technique de la rencontre d’après vous

« Oui, je pense que, au niveau technique tout était au top. Tout était au top, les acteurs comme les encadreurs. »

Ndzana Angoula Joseph (capitaine de NIO Baboute FC, tombé en match d’ouverture)

Comment ce championnat débute t-il pour vous?

« Par rapport au championnat, on a bien débuté notre championnat, c’est une bonne chose que le grand-frère Luc Bessala a entrepris pour la jeunesse de Mbandjock et nous pensons qu’il faut qu’il continue sur cette lancée pour que la jeunesse de Mbandjock compte toujours jouer au football. »

Alors ce match, on a vu des actions assez intéressantes mais qui ne sont pas entrées au fond des filets, qu’est ce qui s’est passé?

« Bon, il nous a manqué beaucoup de réalisme parce que nous n’avions pas été réalistes devant les buts et nous espérons qu’autant qu’on va continuer à travailler, ça va aller. »

Alors vos ambitions dans cette compétition c’est quoi?

« C’est de gagner la championnat et la coupe. »

Mme Nanga Mvogo Jeannette, épouse Samgba (déléguée départemental MINSEP de la Haute Sanaga)

Comment organise t-on un évènement comme celui-ci?

« Les modalités sont simples. On a tout un dossier à déposer entre la période du mois de mars jusqu’au mois de Juin, du 30 Juin. Il y a toute une liste et ces modalités ont subit des modifications avec la loi n°008 du 22 avril 2014 avec la mise sur pied des délégués d’arrondissements dans tout le territoire camerounais. Donc les promoteurs des championnats viennent auprès des délégués d’arrondissements si l’activité se met dans l’ère géographique d’un arrondissement. Quand l’activité regroupe 2 arrondissements, c’est le délégué départemental des sports qui a qualité. Quand il s’agit de 2 départements, le délégué régional, 2 régions c’est le ministre qui signe l’autorisation technique. Une fois que vous avez l’autorisation technique, vous allez voir le maire, soit le préfet qui vous signe l’autorisation de manifestation. »

Quelles sont les pièces à fournir dans la constitution de ce dossier?

« Il y a une demande timbrée, il y a les assurances, vous devez fournir une autorisation d’assurances, après vous devrez aussi fournir la liste des membres de votre comité technique, vous devez fournir votre calendrier du championnat, le nombre d’équipes assorties. Vous devez fournir aussi le plan de localisation où va se dérouler le championnat et le cahier même des charges. »

Luc Bessala (ancien footballeur professionnel camerounais, membre du comité d’organisation)

Quelles sont vos impressions à l’issue de cette première journée?

« Je suis revenu dans mon village Mbandjock pour apporter un peu de mes connaissances dans notre village et aujourd’hui nous sommes dans le cadre de l’ouverture du championnat de vacances qui a bien démarré. Il est bien vrai qu’il y a toujours des petits manquements mais nous pouvons déjà dire que nous sommes satisfaits pour la première journée qu’on a vécu tout à l’heure. »

Vous avez été cités parmi ceux qui ont apporté beaucoup dans l’organisation de cet évènement sportif, est ce que vous pouvez nous résumer cela?

« Oui, parce que Mme le Maire qui m’a interpellé, qui m’a fait comprendre qu’elle comptait sur moi pour que cet évènement réussisse et nous nous sommes mis au travail et ça a produit tout ce que vous avez vu aujourd’hui. »

Vous qui avez roulé votre bosse à travers le monde, qu’est ce qui vous a poussé à vous intéresser à la formation des jeunes à travers un évènement comme celui-ci?

« Premièrement quand on sait d’où l’on vient, on ne peut pas oublier les siens, nous sommes tous sortis de là, on a été formé par nos aînés et si aujourd’hui nous sommes là c’est parce que nous voulons retourner l’ascensseur et travailler aussi pour les jeunes. Nous avons beaucoup appris à l’extérieur, ça ne sert à rien de rester là bas et ne rien apporter à son pays, surtout que nous aimons notre pays et quand nous venons, on se met au service de la patrie. »

Revenons un peu sur votre carrière en tant que footballeur, vous avez évolué où, dans quel club et qu’est ce qu’on peut retenir de votre parcours au Cameroun?

« Bref, je n’ai pas été un grand joueur mais avec la passion du football, j’ai commencé à SOSUCAM Football Club et puis j’ai joué avec le Tonnerre de Yaoundé pendant 4 saisons, je suis allé dans le Canon de Yaoundé où j’ai été capitaine, des deux formations d’ailleurs; j’étais capitaine dans le Tonnerre, j’étais capitaine dans le Canon où j’ai remporté le dernier titre de champion du Cameroun avec le Canon de Yaoundé en 2002. Après cette aventure, je me suis aventuré en Argentine, plus précisément à Rosario, au village de Messi où j’ai joué en deuxième division à Tiro Federal de Rosario et j’ai fait un passage au Chili pendant 3 saisons où j’ai joué dans Provincial Osorno, j’ai joué dans Deportes Temuco et je me suis retrouvé au Venezuela où j’ai pratiquement joué 7 saisons. Après ma blessure au genoux, j’ai décidé de revenir au pays et me mettre au service des jeunes. »

Alors, vous vous occupez à quoi actuellement en dehors de l’encadrement que vous apportez à la jeunesse?

« Je suis un passionné de l’agriculture, Dieu merci, mon grand-père m’a légué beaucoup d’espace et je m’occupe de ces terres, je fais de l’agriculture et ma routine c’est ça et j’encadre les enfants en soirée depuis mon retour c’est tout ce que je fais. »

Aujourd’hui le lancement, et jusqu’au 28 août c’est quoi le chronogramme?

« Le chronogramme c’est que nous allons un peu accélérer les choses parce que nous sommes pris par le temps et ça va se passer deux matchs par jour sauf aujourd’hui à l’ouverture, le reste des journées vont se poursuivre avec deux matchs. »

Je vous souhaite bonne chance et bonne réussite

« Merci, merci à vous mon grand-frère Didier Onana, vous êtes un grand-frère qui apporte beaucoup dans le sport camerounais et on espère que Mbandjock sortira de son ombre à partir d’aujourd’hui parce que vous êtes déjà là. »

Mme Nyango’o epse BIKME Angèle, Maire de la commune de Mbandjock

Pouvez-vous nous expliquer, Mme le Maire, le bien-fondé de ce tournoi

« Ce tournoi de vacances c’est parce que vous savez, avec la dépravation des moeurs que nous avons à l’heure actuelle, c’était pour occuper ces jeunes à ne pas se livrer à la drogue et à tout ce que nous connaissons de nos jours. On s’est dit en organisant un championnat de vacances, ce championnat va occuper les jeunes à mieux se mouvoir pendant leurs vacances. »

Quelle est la particularité de cette deuxième édition?

« La particularité de cette deuxième édition, elle était que l’année dernière c’est un jeune qui a organisé et la mairie n’a fait que accompagner ce jeune mais cette année, vous savez, c’est la commune de Mbandjock, c’est le maire même qui organise la deuxième édition de ce championnat. »

Etienne Didier ONANA
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