Volley-ball : Deux en un et fin de match pour quelques anciens volleyeurs…
novembre 11, 2020La Fédération camerounaise de volley-ball a tenu deux assemblées générales successives le 07 novembre 2020 dans une salle de classe en construction du collège sport-étude Johnston.
Après la visite guidée des infrastructures dudit établissement par les membres de l’assemblée, les assises ont effectivement débuté et ont duré près de 4 heures de temps. Pour ces deux assemblées générales tenues le même jour.
Au terme des travaux, le président de la fédération camerounaise de volley-ball revient sur le contenu de ces assises. Le coach des U17 filles et un membre de l’assemblée reviennent sur les points forts à retenir au sortir des travaux.
Serge Abouem, président de la Fédération camerounaise de volley-ball):
- « La 1ère assemblée générale avait trait à la finalisation de nos textes organiques dans le sens de les arrimer à la loi de 2018. Donc nous avons adopté les textes tels que le bureau exécutif l’a proposé avec beaucoup d’amendement mais elle a été certes finalement validée. Il s’agissait tout simplement de mettre en pratique la volonté des pouvoirs publics, d’instaurer les ordres juridictionnels internes à nos fédérations avant que de saisir les juridictions externes. Nous avons aussi peaufiné un ensemble de textes relatifs au contrôle et à la pratique du volley-ball ainsi que les textes relatifs à la qualité des membres lors des assemblées générales lors des élections. »
- « La 2e assemblée générale quant à elle était une autosaisie de l’assemblée générale qui, sait saisir des problèmes relatifs à la discipline au sein de la fédération camerounaise de volley-ball dans un environnement où nous sommes en train d’avoir de grand projet et dans un environnement international qui n’est pas toujours un long fleuve tranquille. L’assemblée par je crois 65 voix contre zéro a décidé de suspendre, de faire perdre la qualité de membre à certains de nos ex -membres qui se sont signalés par des actes contraires aux intérêts de la fédération camerounaise de volley-ball, contraire à la République du Cameroun. Ces membres ont perdu la qualité de membre de la fédération camerounaise de volley-ball avec tout ce que ça comporte comme effet de droit ».
Émile Tonton, coach U17 de l’équipe nationale féminine :
« La fédération camerounaise de volley-ball en ce moment est entrain de traverser des cultes et vous êtes sans ignorer qu’on a eu ce problème avec Mayam alors il était de bon ton pour nous lors de l’assemblée générale de pouvoir prendre des décisions fortes pour que l’avenir du volley-ball soit plus serein.Il était question pour nous d’appliquer strictement nos textes (…) »
Marcel Michel Ebosse, membre de l’Assemblée Générale de la FECAVOLLEY :
« Je pense que nous avons été assez unanimes parce que nous sommes à la fois technicien pour certains et juristes pour d’autres, il y a même des magistrats qui nous ont aidé dans cette tâche. Et il reste seulement que ça soit publié (…) Compte tenu de l’actualité du jour, de la semaine ou même du mois nous sommes revenus par cette assemblée demandée par les ¾ au moins des membres de l’assemblée qui étaient présents avec les populations que nous nous prononcions sur l’indiscipline caractérisée qui manifestée au sein de la fédération. Notamment dans les instances internationales CAVB et peut-être FIVB. Nous avons pris des positions qui seront diffusées par le bureau exécutif concernant l’indiscipline parce qu’on a besoin de la crédibilité, nous ne saurions rester les bras croisés alors que notre crédibilité, la crédibilité de la fédération et la crédibilité du Cameroun est en jeu. Donc c’est pour ça que le bureau va publier les mesures qui ont été prises. »
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