TRANSCA 11 : 12ème étape, ils ont dit …

Certains favoris sont en perte de vitesse au fur et à mesure que l’on s’achemine vers la fin de cette Transrégionale Camerounaise, comme ce fut le cas à la 13^ème étape. Mais avant d’aborder cette dernière, quel était leur état d’esprit ?

Nous nous sommes intéressés à Jinette Agon chez les dames et à Tatsinkou Tit qui ont broyé du noir au cours de la 12^ème étape contrairement à Maëva Wigang  chez les dames et Franklin Nguimkeng chez les messieurs qui eux, ne se sont pas gênés pour aller chercher la victoire. Ils nous ont fait part de leurs situations en ces termes :

Jinette Agon jusqu’ici 3^ème chez les dames

« Généralement il faut  parfois accepter la place qu’on a  dans un milieu. Et quand on est 3^ème, ça ne veut pas forcément  dire qu’on est la plus faible du groupe mais parce qu’il y certaines circonstances que nous rencontrons dans les circuits que nous pratiquons et qui nous permettent de se réserver afin d’arriver en santé qu’en pièce détachée. La TRANSCA n’est pas facile, encore moins difficile, mais elle réservée pour les combattantes comme l’a si bien dit le papa, c’est une bataille en cage. Peu importe les conditions dans lesquelles tu te trouves, tu dois prendre le départ  et tu dois faire l’arrivée. C’est beaucoup plus ça mon objectif ici à atteindre. Je vais tenir certainement jusqu’à la fin parce que j’ai déjà commencé et je ne commence jamais sans achever. Donc je vais finir ma TRANSCA en beauté si Dieu le veut ».

Tatsinkou Titi,  triple vainqueur de la TRANSCA 

« Pour la journée d’aujourd’hui, ce n’était pas facile puisque j’ai toujours causé avec mes gars, je ne sais pas vraiment ce qui s’est passé entre temps. Puisque depuis Edéa,  j’ai eu crevaison et comme je suis la cible la plus regardée du peloton, les gars attendaient juste que j’enlève les cales pour poser les attaques. J’ai vu que si je posais le pied au sol ça devait augmenter mon temps et je devais beaucoup chasser comme c’est une route avec plein de petites montées. Donc j’ai constaté que l’air de la roue diminuait de plus en plus, j’ai appelé celui chez qui je pouvais prendre la roue et il m’a dit qu’il ne pouvait pas me donner cette dernière. Quand je lui demande pourquoi ce refus, il me dit  que non capitaine, moi-même je vais faire l’arrivée aujourd’hui (…) ».

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Félix EYEBE © Mbolo Cameroon, « votre grenier d’informations au pays des Lions Indomptables »