On the Road to BAL 2023… Le dernier panier de Bangui Sporting Club ….

On the Road to BAL 2023… Le dernier panier de Bangui Sporting Club ….

octobre 18, 2022 1 Par MBOLO Team

La première étape du tournoi qualificatif la Basketballball Africa League saison 3 s’est achevée il y a quelques jours à Yaoundé. Une des équipes participantes à savoir Bangui Sporting Club a tenu à célébrer sa qualification avec la presse camerounaise. C’était dimanche dernier à l’hôtel Somatel Briqueterie.

Prenant la parole pour souhaiter la bienvenue aux hommes et femmes de média, Joëlle BOGMIS, la promotrice de  »2 Rue de ponpon » un site internet qui fait la promotion de la balle orange a remercié ses confrères pour le soutien et l’intérêt apporté au plénipotentiaire centrafricain avant, pendant et après cette compétition. Cette presse (NDLR) qui a été émerveillée par le professionnalisme, le sens du partage et de la reconnaissance de cette équipe.

A l’issue de ce dernier panier à trois points, nous avons recueilli quelques réactions.

Cyrille Armand DAMANGO (Président de Bangui Sporting Club)

« C’est une grande joie pour moi de me retrouver face à la presse camerounaise qui nous a accompagné durant le tournoi pour lui dire Merci » .

« Je voudrais dire aussi merci aux joueurs car ce n’était pas facile pour eux qui découvraient ce niveau de la compétition. »

« Parlant du joueur NGUEPI, ce dernier a su se défaire de certaines situations pour donner le meilleur de lui. Ce n’était pas facile de changer de pays et de s’acclimater en venant à Bangui. C’est toujours un temps d’adaptation. Il s’est très bien défendu dans la deuxième partie de la saison à Bangui jusqu’à Yaoundé. C’est ce qui justifie le fait qu’il soit le seul joueur étranger retenu pour Yaoundé. Il s’est vraiment démarqué. »

« Au niveau du coaching, je n’ai rien à dire. Il y a une base de Basketball qui est entrain de s’installer au sein de l’équipe. Nous avons un jeu collectif collectif. Le travail qui a été abattu, c’est vrai que c’est beaucoup de pression en peu de temps, tout le monde est arrivé à Bangui au mois de février, on a démarré le travail un mois après, pour que le club Jean Claude NTEP puisse mettre une base en fonction de sa vision du jeu et permettre à chaque joueur de donner le meilleur de lui sur sa performance, dans son point fort. C’est un point de plus. Nous avons joué chez nous, nous allons continuer la collaboration afin de rendre le basketball centrafricain encore meilleur. »

« Pour la suite, On va s’adapter selon le niveau. On a fait une équipe pour le championnat centrafricain, on a gagné, aujourd’hui on a complété l’équipe pour le premier tour de BAL nous sommes passés, maintenant ce sera le tour crucial. Il faudra qu’on puisse s’armer comme les autres équipes qu’on va rencontrer. Nous aurons de grosses équipes conne As Salley, FAP, Slack, c’est vraiment des poids lourds sans oublier Abidjan. On devra s’armer aussi de notre côté pour aller défendre les couleurs de la nation. »

« La principale image que je garde de ce tour, c’est le merci au peuple camerounais. Nous avons pratiquement joué à domicile. Les enfants se sont mobilisés pour faire du 2/2 et garantir la place pour le second tour. »

Jean Claude NTEP ( Entraîneur principal):

« Très heureux de notre parcours. Ça fait sept mois que je suis à Bangui pour préparer cette qualification. Ça été sept mois de travail intense. Je me suis évertué à formater les joueurs dans la mentalité et dans le physique. J’ai dû les pousser à bout. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai pas coaché ici. Le président a demandé qu’on mette la pédale douce. Un autre langage, un autre message… Ce n’était pas facile vraiment de les pousser à bout. Le second tour ne va pas être pareil qu’au premier tour. Il va falloir vraiment se mettre. »

« Le challenge du prochain tour sera plus difficile. Nous sommes dans la même poule que FAP du Cameroun Slack et les autres. Ça ne va pas être facile. Il faudra gagner deux matchs au moins pour espérer être dans l’élite.
Il va falloir se remobiliser, mettre toutes les chances de notre côté en travaillant. Il faudra rôder tous les systèmes de notre organisation. Il ne nous manque rien. »

« Il y a beaucoup de choses que j’ai tiré de cette compétition. Le championnat centrafricain est différent de celui du Cameroun. C’est une marche un peu au dessus. J’ai pu voir la différence au niveau des joueurs. Il y a cette symbiose entre les joueurs venus de part et d’autre. Il y a un ceux qui sont plus nantis que les locaux,… C’est dans la gestion de tous ces paramètres qui’il faut faire le mixage. En attendant la prochaine phase, nous leur souhaitons une bonne récupération. »

Propos recueillis par Etienne Didier ONANA
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